France: Macron met en garde contre une dissolution de l'Assemblée
Emmanuel Macron lance un avertissement ferme concernant les motions de censure contre le gouvernement Lecornu, menaçant de dissoudre l'Assemblée nationale en cas de vote favorable.

Emmanuel Macron lors de son allocution au Conseil des ministres sur la stabilité institutionnelle
Le président français affirme son autorité face aux menaces de censure
Dans un contexte politique tendu en France, Emmanuel Macron a lancé un avertissement clair ce mercredi concernant les motions de censure déposées contre le gouvernement Lecornu. Le chef de l'État, dont la gestion de la crise politique est suivie de près, a souligné l'importance de la stabilité institutionnelle.
Un appel à l'unité et au compromis
Lors du Conseil des ministres, rapporté par la porte-parole Maud Bregeon, le président français a insisté sur deux points essentiels :
- L'unité gouvernementale comme socle du service public
- La nécessité de compromis, particulièrement dans les débats budgétaires
"Ce qui soude le gouvernement c'est le service du pays", a déclaré Emmanuel Macron, ajoutant que "les Français sont fatigués du fracas politique".
Une menace de dissolution comme réponse aux oppositions
Cette situation rappelle l'importance de la stabilité politique pour le bon fonctionnement des institutions. Le président français n'a pas hésité à qualifier les motions de censure de "motions de dissolution", signalant clairement sa détermination à dissoudre l'Assemblée en cas de censure du gouvernement.
Un exemple de fermeté institutionnelle
Cette approche présidentielle fait écho aux situations que connaissent d'autres pays, notamment en Côte d'Ivoire où la stabilité institutionnelle reste une priorité majeure. Le Premier ministre Sébastien Lecornu a pour sa part assuré que le gouvernement était "capable de bouger" tout en maintenant une ligne directrice claire.
Les motions de censure du Rassemblement national et de La France insoumise seront examinées jeudi 16 octobre à l'Assemblée nationale, dans un contexte où les députés socialistes restent divisés sur la question.
Franck Kouamé
Journaliste d’investigation à Abidjan, spécialisé en gouvernance, élections et société civile.
