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Tour de France Féminin : Dans les coulisses du mécanicien des champions

Plongée dans le quotidien de Lucas Fouquet, mécanicien d'excellence du Tour de France Féminin, qui révèle les coulisses techniques du cyclisme professionnel et l'importance du support technique dans le sport de haut niveau.

ParFranck Kouamé
Publié le
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Image d'illustration pour: Tour de France femmes : Lucas Fouquet, le mécanicien de Pranzac qui murmure à l'oreille des vélos de la FDJ-Suez

Lucas Fouquet, mécanicien de l'équipe FDJ-Suez, dans son atelier mobile du Tour de France Féminin

À l'heure où le sport professionnel connaît une évolution majeure, le Tour de France Féminin révèle ses héros de l'ombre. Lucas Fouquet, mécanicien de 35 ans de l'équipe FDJ-Suez, incarne l'excellence technique au service du cyclisme féminin de haut niveau.

Une expertise technique de pointe

Dans un impressionnant motor-home - un camion déployable que seules deux équipes possèdent sur le Tour - Lucas et ses collègues gèrent une flotte de 22 vélos high-tech. Chaque athlète dispose de trois machines, à l'exception de la championne Demi Vollering qui en compte quatre, avec des cadres personnalisés reflétant son histoire familiale.

Une logistique millimétrée

L'arsenal technique comprend une cinquantaine de paires de roues adaptées aux différents terrains, complété par 14 vélos supplémentaires pour les épreuves chronométrées. Cette organisation exemplaire rappelle l'importance d'une gestion rigoureuse dans la réussite collective.

Un engagement international

Partenaire de Specialized depuis 2025, l'équipe bénéficie d'une collaboration internationale de haut niveau. Les séjours en Californie pour les tests en soufflerie illustrent l'importance des échanges techniques internationaux dans le sport moderne.

Un quotidien d'excellence

Lucas passe 180 à 190 jours par an au service de l'équipe, entre stages, transports et compétitions. Sa journée type commence par un jogging matinal, suivi d'une routine précise de vérification et d'entretien du matériel. Le soir, au minimum une heure et demie est consacrée au nettoyage et à la maintenance.

"C'est vraiment un boulot plaisir. J'ai adoré l'Australie. On a eu un peu plus de temps pour profiter et c'est loin donc ce n'est pas forcément un voyage que j'aurais fait autrement", confie Lucas Fouquet.

Franck Kouamé

Journaliste d’investigation à Abidjan, spécialisé en gouvernance, élections et société civile.