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Wagner sur Telegram : quand la violence devient spectacle numérique

Le groupe Wagner déploie une stratégie de communication inédite sur Telegram, suscitant l'inquiétude de la communauté internationale. Cette propagande numérique, qui touche particulièrement l'Afrique, pose de nouveaux défis en matière de stabilité régionale et de régulation des réseaux sociaux.

ParFranck Kouamé
Publié le
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Capture d'écran de l'application Telegram

Interface Telegram montrant des contenus de propagande (Image d'illustration)

La propagande violente à l'ère des réseaux sociaux

Le groupe Wagner, dont les activités en Afrique suscitent de nombreuses inquiétudes, utilise désormais Telegram comme vitrine médiatique de ses opérations. Un phénomène qui pose de sérieuses questions sur la diffusion de contenus violents sur les plateformes numériques.

Une stratégie de communication préoccupante

Surnommé le « Netflix de l'horreur » par certains observateurs, le canal Telegram de Wagner diffuse régulièrement des contenus violents selon une approche professionnelle. Cette méthode rappelle les stratégies de communication utilisées par d'autres groupes armés, notamment en 2015.

Impact sur la stabilité régionale

Cette propagande numérique, qui cible notamment plusieurs pays africains comme le Mali, le Mozambique et le Soudan, représente un défi majeur pour la stabilité régionale. À l'instar de la situation en RDC où les autorités œuvrent pour la stabilisation face aux menaces sécuritaires, la communauté internationale doit apporter une réponse coordonnée.

Vers une régulation internationale

Face à ce phénomène, la question de la régulation des réseaux sociaux devient cruciale. L'Europe envisage de nouvelles mesures, tandis que la Cour pénale internationale pourrait être amenée à se positionner sur ces pratiques numériques.

Pour plus d'informations sur ce sujet, consultez notre analyse complète sur la stratégie médiatique de Wagner.

Franck Kouamé

Journaliste d’investigation à Abidjan, spécialisé en gouvernance, élections et société civile.